[Parenthèse] Ma Première Fois Avec Un Dominateur (1/2)
Devant linterphone, mon coeur battait la chamade. Plusieurs fois déjà, javais failli envoyer un texto, pour décommander.
Mais revenons un peu en arrière, si vous le voulez bien. Cétait il y a 4 ans. Javais 21 ans, et javais fait mon coming out depuis déjà 2 ans. Tout se passait bien, je voyais des mecs de temps à autres, mais quelque chose manquait à mon épanouissement sexuel. Je le sentais. Depuis toujours jen rêvais, sans jamais avoir osé sauter le pas. Un fantasme qui me suivait depuis lenfance et qui, je le savais depuis mon adolescence, portait un nom très simple. Quatre lettres : BDSM.
Javais déjà été avec des mecs entreprenants, un peu directifs. Mais ce que je voulais, cétait plus. Ce que je voulais, cétait essayer avec un véritable Maître. Un alpha au naturel dominant, qui saurait littéralement masservir.
Naturellement, javais commencé mes recherches sur Internet. Ça nétait pas évident, car je suis me suis rendu très vite compte du déséquilibre entre les dominants, et les dominés. Loffre de soumission était grande, la demande faible. Autre facteur qui ne jouait pas en ma faveur : jétais exigeant. Je voulais trouver, au minimum, un mec bien foutu, qui sache sexprimer et qui ne soit pas porté sur des pratiques qui me rebutaient, comme la scatophilie ou lurophilie.
Heureusement, javais quand même quelques atouts en main : jétais jeune, maigre, imberbe et avec de belles fesses. Des atouts, semble t-il, très prisés.
Après quelques semaines de dialogues infructueux, souvent très courts, jai fini par avoir un feeling avec un mec. Il disait sappeler Mouss, « 37 ans, grand black, musclé, tbm ». Après quelques échanges, nous avions convenu dun rendez-vous chez lui, puisque je vivais encore chez mes parents, à lépoque.
Voilà donc comment je me suis retrouvé devant cet interphone, dans tous mes états, sans doute rouge comme une tomate.
Prenant mon courage à deux mains, je sonnai.
- Troisième étage, porte de droite.
La porte se déverrouilla. Stupéfait, je pris lascenseur jusquau troisième étage, puis, prenant une grande inspiration, frappai à la porte. Une, deux, trois, quatre secondes. Celle-ci souvrit sur un grand black, déjà en caleçon, le visage dur, avec pourtant un je-ne-sais-quoi qui mettait en confiance. Je décidai de me présenter :
- Salut, cest Quentin, je
- Entre.
Sa voix avait retenti comme un coup de fouet, me stoppant net. Mécaniquement, jobéis et me retrouvai dans un salon meublé très sobrement avec simplement un canapé clic-clac, une table basse et une caisse dont je ne voyais pas le contenu. Pour détendre latmosphère, jessayai de faire la discussion :
- Cest sympa chez v
- Ta gueule. Déshabille-toi.
Nouveau coup de fouet verbal. Mouss ne voulait pas perdre de temps, visiblement. Il avait la voix rauque, sèche. Ses phrases étaient courtes et pleines dautorité. Jobéis, laissant mes vêtements dans un coin, près de la porte dentrée.
- Dans le coin. Colle tes mains sur le mur et penche-toi. Bien cambré.
Jobéis.
- Cest bien.
Ces deux mots avaient provoqué en moi en profonde décharge de satisfaction. Comme si le simple fait dêtre félicité, comme un qui a bien fait ses devoirs, suffisait à mon cerveau pour libérer la précieuse dopamine responsable de notre bonheur. Un léger sourire se peignit sur mon visage tourné vers le sol.
Il sapprocha de moi et mempoigna les fesses, se penchant pour me susurrer à loreille. Je sentais son torse chaud et musclé qui sappuyait contre mon dos. Mouss sentait la sueur, mais pas une odeur désagréable, cétait une odeur très masculine. Lodeur dun Mâle.
- Je texplique : le blabla, on la fait en amont.
- Oui, Maître.
En prononçant ces mots, je sentis ma queue qui commençait à durcir. Mouss séloigna, fouilla dans sa caisse et revint.
Je sentis quil me passait une lanière de cuir autour du cou.
- Cest ton collier desclave. Retiens bien ça : cest très important, car cest ce qui marque ton appartenance au Maître. Cest bien compris ?
- Oui, Maître.
Ses paroles résonnent encore en moi. Je dois avouer quil est fort possible que mon attachement aux concepts de « collier desclave » et « dappartenance », je lai hérité de cette première séance avec Mouss, car ce sont des choses très importantes pour moi, aujourdhui.
- En cas de gros pépin, tu diras « Loch-Ness », et je lèverai le pied. Cest compris ?
- Oui, Maître.
Il plaqua à nouveau son torse chaud contre mon dos et commença à me caresser le bout des seins. Il sappuyait sur mon dos, et je peinais vraiment à le retenir. Il me pinça les tétons. Je gémis.
- Sensible des tétons ?
- Oui, Maître. Très.
Il rit, et alla fouiller dans sa caisse. Il rit, et revint accompagné dun léger bruit de cliquetis en provenance de ses mains.
- Tourne-toi. Dos au mur, le torse bombé, la poitrine en avant. Vite !
Le cliquetis provenait de pinces à seins. Il me tira un peu les tétons pour les faire durcir, et, sans délicatesse, leur mis les pinces. Je gémis à nouveau.
- Quest-ce quon dit, esclave ?
Javais vu assez de vidéo porno sur le sujet pour savoir quoi répondre. Sauf que cette fois, cétait la vraie vie.
- Merci, Maître.
- Bien.
Il saccroupit pour approcher son visage de mon cul, cracha sur mon anus et étala sa salive de lindex.
- Tu as lhabitude de te faire enfiler ?
- Plutôt, Maître.
- À quelle fréquence ?
- Plusieurs fois par mois.
- Combien ?
- Trois ou quatre.
- Cétait quand, la dernière fois ?
- Il y a cinq jours, Maître.
- Bien.
Nouvelle décharge de plaisir. Jaimais être félicité, donc, par extension, jaimais satisfaire les ordres de Mouss.
Après mavoir caressé un peu le trou, il commença à appuyer dessus, du bout du doigt. Puis, son doigt saventura en moi. Je soupirai. Jentendis Mouss rire.
- Tu aimes ça ?
- Oui, Maître.
- Tant mieux. Je sais comment te récompenser, lorsque tu auras été bien docile.
Il me doigta un peu, et retourna à sa caisse. Quand il revint, jécartais toujours mes fesses avec les mains. Je sentis quil appliquait de la crème sur mon anus, puis, il vin le caresser avec quelque chose de froid et métallique. Je ne mis pas longtemps à comprendre quil sagissait dun plug, et Mouss ne mit pas longtemps avant de me lintroduire complètement.
- Cest vrai, que tu as lhabitude de te faire enfiler. Très bien, ça nous facilitera la tâche à tous les deux. Tu peux lâcher tes fesses.
Il me colla une petite claque dessus, puis mattrapa par la gorge et me retourna de force.
- Croise tes bras dans ton dos.
Jobéis. Il colla son torse contre le mien et son genoux sur mon entrejambe. Je sentais sa queue durcir contre mon bas ventre à travers son caleçon. Son visage presque collé au mien, je sentais son souffle chaud sur ma peau.
Il membrassa. Dabord seulement avec ses lèvres sur les miennes, langoureusement, tendrement. Puis il devint plus entreprenant.
Sans sarrêter de me dévorer la bouche, il saisit la chaîne qui faisait le lien entre les pinces sur mes seins, et commença à jouer avec, tirant parfois dessus. Un gémissement plus grand que les autres me força à détourner la tête, décollant ainsi ma bouche de la sienne.
Il mattrapa le mention et tourna de force mon visage vers le sien. De son autre main, il me colla une gifle.
- Javais pas fini. Ouvre la bouche.
Jobéis. Il cracha dedans.
- Avale.
Jobéis à nouveau.
- Très bien.
Nouvel élan dexcitation. Il me lécha les lèvres avant dy déposer un baiser, puis de me coller une autre gifle.
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